Durant les vacances de
février, la Cgt Educ'Action répondra aux mails
ainsi qu'au téléphone au 06-63-57-64-72 |
Carte
scolaire... Résultats du CTSD du 6
févrierNous avons publié dès hier mercredi, dans une lettre internet, les décisions prises par l'Inspecteur d'Académie lors du CTSD du 6 février. Vous les trouverez en cliquant ici.Carte Scolaire la réalité des chiffres L'Inspecteur d'Académie annonce 37 créations de classes et 22 fermetures... Tout est dans la présentation... |
Mardi 5 février3000 manifestant-es dans les rues de Nice (dont 2500 dans le cortège de la Cgt) plusieurs centaines de milliers de manifestant-es dans toute la France |
Oh BO! Bulletin Officiel de l'Education
Nationale N°6 du 7 février 2019 Le consulter
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Rappel Projet de Loi Blanquer : « Ayez confiance et obéissez » Contrairement à ce qu’il s’était publiquement engagé à faire, JM Blanquer a intégralement maintenu l’article 1 de la loi de la Confiance, lors de sa présentation à la commission de l’Éducation de l’Assemblée nationale le 29 janvier dernier. L’article
1 de cette Loi qui n’a de confiance que le nom, porte sur la
liberté d’expression des personnels de
l’Éducation nationale. Il a ému
à juste titre un grand nombre de collègues et de
citoyen·nes car il vise avant tout à restreindre
le droit individuel à s’exprimer. Cet article, qui
semble à première vue anodin selon les
dires de la présidente des affaires juridiques du MEN et le
DGESCO, rappelle l’existence de l’article Art. L.
111-3-1 sur l’engagement et
l’exemplarité des personnels de la
communauté éducative vis-à-vis de
l’institution, des élèves et des
usager·ères. Mais pour mieux comprendre les
enjeux de cet article et la volonté du gouvernement, il faut
lire le texte d’accompagnement fourni par le
ministère. Il indique clairement que celui-ci
souhaite pouvoir sanctionner et museler les personnels,
comme il ne peut pas le faire actuellement. Est alors
particulièrement ciblée l’expression
des collègues sur les réseaux sociaux ou en
direction des familles. Mais au-delà, ce qui est en jeu ici
c’est bien l’instauration d’un devoir de
réserve pour les enseignant·es, ce qui est pour
le moment réservé aux hauts fonctionnaires. La CGT
Éduc’action rappelle
que ce devoir de réserve est une construction
jurisprudentielle et que les personnels ne sont actuellement tenus
qu’à un devoir discrétionnaire
respectant la liberté d’opinion garantie aux
fonctionnaires ainsi que le droit syndical. Lire la suite |
Rappel L'École du socle n'est plus en marche, elle court ! Un amendement présenté par une députée La République en Marche a été adopté par la commission de l’Éducation de l’Assemblée nationale lors de l’étude cette semaine de la loi École de la confiance. Cet ajout des député·es, consenti par le ministre Blanquer, permettra une évolution majeure et néfaste dans l’Éducation nationale : le regroupement des écoles du premier degré avec le collège pour former les établissements publics des savoirs fondamentaux, autrement dit, les Écoles du Socle. Par ce tour de passe-passe législatif, le ministre passe directement de l’expérimentation instaurée ces dernières semaines dans l’académie de Rennes à sa généralisation sans mise en place ni évaluation. Ces futurs supers établissements seront instaurés par l’État sur demande des pouvoirs publics locaux, et avec un avis consultatif de la communauté éducative (dont les contours sont très flous). Cette décision ancre davantage le démantèlement du Service public d’Éducation avec un nouveau transfert des prérogatives du ministère de l’Éducation nationale vers les collectivités territoriales. Le nouveau cadre réglementaire va contraindre l’autonomie des écoles en les rattachant à l’autorité de la direction des collèges. Si les député·es mettent en avant l’intérêt des élèves (suivi et parcours individuels), il s’agit avant tout de faire des économies d’échelle (atteindre une « taille critique » d’établissements), d’instaurer une autorité de proximité pour les enseignant-es du premier degré et pérenniser l’École du Socle. La CGT Éduc’action, n’est pas hostile à un travail conjoint ponctuel et volontaire entre le 1er degré et le collège, mais elle refuse ce pilotage qui a pour but d’imposer un carcan pédagogique et institutionnel dont les collègues ne veulent pas. Pour la CGT Éduc’action, cette démarche va avoir de lourdes conséquences sur le système éducatif actuel. Elle est consciente que l’application de ces nouvelles dispositions se fera en priorité en milieu rural où les collectivités territoriales seront les grandes bénéficiaires de cet effet d’aubaine. Après le rétropédalage de cette semaine sur la fusion des académies et un Comité Technique Ministériel qui a montré les limites du dialogue social. La CGT Éduc’action combattra
toute attaque visant à détruire le Service public
d’Éducation
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