Déclaration
préalable de la CGT Educ’Action
CDEN
du 18 février 2014
Il
y a un an la Cgt-Educ'Action écrivait:
« La
réforme des rythmes c'est:
-
Plus de rupture pour les enfants et les adultes dans la semaine, de
la fatigue en plus et des conditions d’accueil et
d’exercice
dégradées
-
Des parents souvent pris de cours
-
Des problèmes de garde des enfants dans une profession
féminisée à
plus de 80%
-
Des problèmes de « couplages » pour les
personnels sur postes
fractionnés
-
Des pauses méridiennes dépassant les 2 heures
-
Des horaires différents dans les écoles
d’une même commune
-
Des activités dans beaucoup d’endroits qui se
limiteront à une
garderie à peine améliorée
-
Un encadrement insuffisant
-
Des problèmes de locaux
-
Des activités payantes
-
Des emplois menacés et supprimés dans les
secteurs associatifs et
culturels
Force
est de constater que tout ce que nous écrivions alors, est
en train
de se réaliser dans les Alpes-Maritimes comme ailleurs...
Depuis la
mise en place du décret, nous n’avons eu de cesse
de créer un
rapport de force –avec d’autres- afin
d’obtenir son abandon et
l’ouverture de réelles négociations.
Il
y a encore moins d’une semaine, des personnels enseignants et
territoriaux de la CGT étaient devant la Direction
académique pour
exprimer cette détermination.
Nous
ne pouvons donc pas approuver les propositions faites pour ce CDEN.
Depuis
des années, la politique sociale mise en place par le
Conseil
Général se vide de son sens premier qui est
d’apporter l’aide
et le soutien nécessaires aux enfants et aux adultes en
difficulté.
A
coup de baisses répétées, cette
politique entraine la
déqualification du personnel, la surcharge de travail et des
difficultés majeures pour tous, mais en premier pour les
enfants et
les adultes, qu’ils soient
bénéficiaires des associations de
quartiers, des services Jeunesse, des MSD, des CCAS, des Foyers de
l’Enfance, de la PJJ, des associations assurant les missions
du
Conseil Général (ACTES, ADS, ADSEA, ALC, LA
SEMEUSE, MONTJOYE, SPI,
etc.) et de tous les partenaires : écoles,
collèges, lycées, CMP,
tribunaux...
Il
y a quelques jours, la subvention allouée aux dix
dispositifs relais
départementaux a été
supprimée. Ces structures accueillent chaque
année nombre de collégiens en situation de
décrochage, de rupture.
Comment
préparer une rentrée 2014 sereine dans ces
conditions ?
La
CGT Educ’Action, de façon résolue, tire
un signal d’alarme,
scolaire et social. Puissiez-vous l’entendre au sein de cette
instance.
Lire de Compte-rendu du CDEN