Rased...
La Cgt Démago, barge, ou réaliste!!!
Lors de la CAPD du 16
mars la Cgt-Educ'Action a demandé le
départ en stage pour les options E et G. Si pour cette
dernière il n'y avait qu'une demande, qui s'annulait de fait
la collègue ayant obtenu sa permutation, 6 avaient
demandé un stage E... Alors la Cgt démago, folle
ou réaliste pour l'avenir en demandant leur
départ en stage...
La Cgt-Educ'Action
vise avant tout le rétablissement des Rased complets
supprimés ces dernière années et le
rétablissement dès la rentrée 2012 des
postes supprimés cette année...
Nous n'avons aucune illusion si le pouvoir actuel est reconduit, mais nous nous appuyons sur
la volonté d'un collectif budgétaire en cas
"d'alternance". Nous ne nous en portons certainement pas "garants",
nous savons que quelque soit le pouvoir en place il faudra une action
syndicale forte pour l'obtenir, nous mettons cependant cette
revendication en priorité!
Un minimum d'étude de ce qui s'est
passé au niveau des départements montrent que si
les fermetures ont été "facilitées",
c'est que bon nombre de postes étaient vacants et
servaient de "variable d'ajustement" aux IA. Parce que depuis plusieurs
années le nombre de départs en stage ne
correspondait pas aux besoins.
Dans le 06 la volonté de l'Inspecteur d'Académie
a été de continuer, au moins en partie, de faire
partir des collègues en formation E et G,
répondant positivement à la demande des
organisations sydicales, a permis d'éviter que
plus de postes ne soient vacants. Il n'en reste pas moins que si les
postes rased étaient rétablis, il n'y aurait pas
suffisamment de collègues formés...
Si d'aventure, le pouvoir actuel était reconduit, et que le
choix avait été fait de continuer à
renforcer le "vivier", cela
ne changerait pas grand chose pour les collègues en place.
Leur disparition serait de toutes façons
programmées pour les années à venir...
Alors démago, barge la Cgt-Educ'Action? Non
simplement soucieuse de l'avenir des Rased en terme de structure
d'aide, refusant de co-gérer
l'inacceptable en se
refusant de renoncer aux départs en formation,
qui, seuls, permettront, si les choses se déroulent selon
nos souhaits de commencer à revenir sur la disparition des
Rased.