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La Lettre Internet N°170 du 3 décembre 2009

jeudi 3 décembre 2009.
 

1. Défense du personnel:
Circulaires de l'I.A. parvenues dans les écoles (en ligne sur le site de l'I.A.)
Stage de préparation du diplôme de psychologue scolaire. Pour télécharger la circulaire.
Stage destiné aux candidats au diplôme de Directeur d'établissement (DDEAS). Pour télécharger la circulaire.
Poste d'enseignant détaché en Finlande. Pour télécharger la circulaire.
2. Action syndicale
Communiqué intersyndical : Enseigner est un métier qui s'apprend ! Nous refusons la réforme actuelle de la formation des enseignants et exigeons d'autres choix ! (01/12/09)
Signataires : UNEF ; FSU ; SNES-FSU ; SNUIPP-FSU ; SNUEP-FSU ;  SNESUP-FSU ; SNEP - FSU ; Fédération UNSA Education ; UNSA-SE ; Sup Recherche UNSA ; SGEN CFDT ; FERC Sup CGT ; CGT Éduc’action ;   FCPE ; UNL ; FIDL.
Les conditions de formation et les modalités de recrutement des enseignants actuellement en débat engagent l’avenir de notre système éducatif dans un contexte de renouvellement important de la profession. Cette réforme intéresse la société dans son ensemble : quels sont les besoins de notre système éducatif, quelles sont les conditions d’exercice de métiers essentiels pour l’avenir du pays mais aujourd’hui trop peu valorisés, quels sont les besoins des élèves et des jeunes, quelle sera la formation pédagogique de ceux qui auront la responsabilité de former des millions de jeunes demain ? Enseignants, étudiants, parents, élèves : nous sommes tous concernés !
Pourtant, malgré l’importance de ce dossier qui constitue un véritable choix de société, le gouvernement a fait le choix d’une réforme controversée et du passage en force. Au lieu de profiter du report d’un an de l’application complète de la réforme obtenu par la mobilisation de l’an dernier pour mettre en place une réelle concertation destinée à l’élaboration d’une réforme partagée, Luc Châtel et Valérie Pécresse ont rendu leurs derniers arbitrages contre l’avis de tous les acteurs concernés (étudiants, lycéens, parents, enseignants, enseignants-chercheurs, IUFM, universités…). Nous dénonçons l’absence de réelle concertation et le mépris du dialogue social dont font preuve les ministres.
Nos organisations jugent inacceptables en l’état les orientations présentées le 13 novembre dernier qui confirment la mise en place d’une réforme régressive pour la formation des futurs enseignants et bouleversent l’organisation de l’offre de masters dans les universités. Ces orientations vont à l’encontre d’une démocratisation de l’accès aux métiers de l’enseignement et s’opposent à l’amélioration de la qualité de la formation :
- la formation professionnelle des futurs enseignants est réduite à portion congrue alors qu’elle nécessiterait d’être renforcée afin de préparer les futurs enseignants à la diversité des missions qui leur sont confiées. Des lauréats au concours peuvent se retrouver devant des élèves sans avoir bénéficié de stages ni de formation professionnelle.
- l’articulation proposée entre concours et masters va non seulement rendre ingérable l’année de master 2 pour les étudiants (qui devront mener de front préparation des épreuves, mémoires de recherche, validation du master et éventuellement stage en responsabilité), mais elle s’oppose également à l’élévation du niveau de qualification en rendant impossible toute formation professionnelle et disciplinaire pendant l’année de M2
- les IUFM sont cantonnés à l’éventuel encadrement des stages alors qu’ils constituent une composante essentielle de l’université au rôle, à l’expertise et aux compétences avérés, sur la formation initiale et continue des enseignants
- aucun dispositif ambitieux d’accompagnement financier des étudiants n’est mis en place pour compenser l’allongement de la durée des études et le décalage du concours, écartant ainsi de nombreux étudiants issus des catégories sociales les moins favorisées de ces métiers.
Les organisations signataires exigent la remise à plat de la réforme impliquant le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés et l’ouverture indispensable de réelles négociations. Elles revendiquent la mise en place d’une réforme de la formation des enseignants qui réponde aux besoins du système éducatif et permette une véritable formation professionnelle des futurs enseignants. En conséquence, elles demandent :
- une réelle amélioration de la formation de tous les enseignants et la reconnaissance de celle-ci par l’obtention d’un master
- de revenir sur la place des épreuves d’admissibilité au cours du cursus actuellement prévue par la réforme afin de garantir une place des futurs concours compatible avec la conception de masters de qualité intégrant les dimensions disciplinaires et professionnelles nécessaires à l’exercice du métier et permettant la réussite des étudiants et une réelle réorientation de ceux ayant échoués aux concours.
- une évolution du contenu des épreuves des concours fixées nationalement en concertation avec les organisations représentatives permettant d’évaluer les futurs enseignants sur l’ensemble de leurs compétences disciplinaires et professionnelles indispensables à leur métier
- un recrutement des futurs enseignants au même niveau pour tous les concours (PE, CPE, PLP, CAPET, CAPES, CAPEPS)
- un cadrage national des masters dits « intégrés » garantissant l’articulation entre une professionnalisation progressive et la formation disciplinaire, assortie d’une carte nationale des formations garantissant l’égal accès de tous sur le territoire à la préparation des concours. L’acquisition des compétences professionnelles doit progressivement se renforcer avec l’avancée dans le cursus universitaire.
- une année de fonctionnaire stagiaire post-concours qui comporte au moins un mi-temps pour la poursuite de la formation professionnelle
- des garanties réelles sur le rôle, les fonctions et les moyens humains et financiers des IUFM dans la formation initiale et continue des futurs enseignants au sein des universités
- la mise en place de dispositifs d’accompagnement financier renforcés et pérennes pour les étudiants afin de garantir la mixité sociale du recrutement des futurs enseignants
- des modalités adaptées pour les candidats des PLP des disciplines professionnelles et les non titulaires (VAE, cycle préparatoire…)
Face à une situation qui semble aujourd’hui bloquée et à des arbitrages présentés comme définitifs, nous affirmons notre détermination à imposer par l’action des choix que le gouvernement nous refuse depuis 18 mois. Nous demandons que l’année scolaire en cours ne soit pas à nouveau gâchée par des bricolages successifs mais permette l’ouverture de réelles négociations. Si de profondes inflexions ne sont pas rapidement apportées au projet de réforme, le gouvernement prépare les conditions d'une situation explosive dans les universités et les établissements scolaires lors de la mise en œuvre de la réforme à la rentrée 2010.
Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, les organisations signataires appellent à une journée nationale de mobilisation mardi 15 décembre dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur (notamment dans les IUFM) pouvant se traduire par des initiatives de grèves, des rassemblements, des assemblées générales de débat, des manifestations, afin de dénoncer le projet régressif du gouvernement pour la formation des enseignants et d’exiger une réforme répondant aux besoins du système éducatif, permettant une vraie formation professionnelle et garantissant une réelle élévation de la formation des futurs enseignants conforme aux attentes de la société.
3. C.E. de l'IUFM... et compte-rendu de la réunion IMF du 14 novembre...Un peu tardif... Un oubli de notre part...
Le dernier conseil d’école de l’IUFM s’est réuni le 13 novembre. Ont été précisées les modalités de validation de l’année de M1 pour les inscrit-e-s à l’IUFM, à savoir que l’inscription à l’IUFM est équivalente à une inscription en 1ère année de master et dispense d’une inscription universitaire. La validation de cette année se fera de manière différente pour les admis et admissibles au CRPE 2010 qui se verront attribuer une équivalence (60 ECTS) leur permettant une inscription en 2ème année de master et pour les non admissibles dont le dossier sera étudié par une commission ad hoc pour l’attribution d’ECTS en fonction de critères tels que les notes au concours. Les stages en responsabilité ne seront pas évalués.
A l’occasion de ce CE le Rectorat a fait part de sa grande satisfaction au vu du nombre important d’inscriptions d’étudiant-e-s aux stages 1er degré proposés pour la première fois cette année, réforme oblige.Au total pour l’Académie 676 candidatures pour les stages d’observation et pratique accompagnée et 494 pour les stages en responsabilité.
Pour le 2d degré, le succès n’est pas au rendez-vous donc le rectorat ouvrira à nouveau les inscriptions pour essayer d’obtenir des candidatures supplémentaires.
Par cette intervention, le Rectorat met en évidence sa politique d’affichage  au service du Ministère de l’Education Nationale.
La CGT Educ’Action affirme son opposition à cette réforme et  dénonce une certaine pression subie par les étudiant-e-s de l’IUFM qui explique ce pseudo engouement pour faire des stages sans formation. Ce dispositif rencontrera t-il le même succès l’année prochaine quand l’IUFM aura disparu ?
A noter que la participation ou non à ces stages ne peut être prise en compte au concours...

Compte-rendu réunion intersyndicale SNUIPP et CGT Educ’Action spéciale Maitres Formateurs

Samedi 14 novembre 2009
Une réunion co-organisée par le SNUIPP et la CGT Educ’Action a eu lieu samedi 14 novembre 2009 en présence de Marianne Baby, Florence Ciaravola , Gilles Jean, Vincent Pinchaux et Leïla Saïmi du côté des animateurs et animatrices et d’une trentaine de collègues.Cette participation importante (53 IMF) démontre l'utilité de cette réunion.
Un point a été fait sur la situation actuelle et à venir de l’IUFM grâce aux informations recueillies dans les différentes instances dans lesquelles nous siégeons (Groupe de travail ministériel, Conseil de l’Education Nationale, Conseil d’école de l’IUFM, CAPD…).
Sur la formation des futurs enseignant-e-s, à compter de la rentrée 2010 :
Le concours aura lieu pendant l’année de M2 avec l’admissibilité en septembre composée de 2 épreuves écrites (français et culture humaniste / mathématiques et sciences) et l’admission en juin avec 2 autres épreuves (une leçon et une analyse d’un dossier proposé par le jury).
Des stages d’observation et de pratique accompagnée seront proposés aux étudiant-e-s inscrit-e-s au CRPE en M1 et début de M2 ainsi que des stages en responsabilité aux étudiant-e-s en M2.
Pour la CGT Educ’Action et le SNUIPP, cette organisation du concours, son contenu et les stages notamment en responsabilité ne sont acceptables.Le démantèlement des IUFM constitue un retour en arrière de 30 ans et n'est guidé que par une réduction des coûts au détriment de la formation et donc de la qualité de l'intervention pédagogique des futurs enseignant-e-s.
Une large part du débat a porté sur la situation actuelle et future des Maitres formateurs. Quelles nouvelles missions et quel statut ?
Ont été abordés l’accueil et le suivi des étudiant-e-s candidat-e-s au CRPE, la formation des professeurs stagiaires en responsabilité, la place des maitres formateurs dans l’enseignement universitaire, l’objectif de la pratique accompagnée dans une formation et son articulation, le temps de décharge nécessaire et indispensable pour travailler avec des stagiaires, la polyvalence des enseignant-e-s du 1er degré non prise en compte dans les épreuves du CRPE, les modalités d’indemnisation de la fonction de formateur.
Il ressort de cette discussion le rôle essentiel des Maitres formateurs dans la formation des enseignant-e-s aussi bien avant le concours (dans le cursus de master et au niveau de l’accueil dans les classes) qu’après au niveau de la formation continuée.
A l’issu de la réunion, la décision a été prise d’organiser un groupe de réflexion et de travail qui listera les missions des maitres formateurs et les revendications qui pourraient être portées ensuite par les syndicats dans les différentes instances.
Ce groupe ne demande qu'à s'élargir. Contactez une des 2 organisations le cas échéant.
4. Clis et NBI... 2° fournée
Une nouvelle audience s'est déroulée le 27 novembre pour une 2° série de dossiers suite aux recours déposés par des collègues au TA par rapport au paiement e la NBI pour les collègues non spécialisés enseignants en Clis. Le TA comme pour la précédente audience a donné raison aux plaignant-e-s... Rappelons que de nombreux dossiers ont été déposés sur un modèle de recours soit de la Cgt soit du Snuipp... Nous ne répondrons pas à la polémique que le Snuip croit bon de relancer sur l'utilité ou non de la présence au TA, nous avons autre chose à faire...

Concernant le cumul NBI prime ZEP (qui pourrait toucher les collègues Spécialisés ou non exerçant en Clis ET Zep), nous sommes intervenus auprès de l'I.A. pour qu'il puisse se faire, pour l'instant sans résultat. Une collègue a déposé un recours au TA (avec l'aide du Snuipp rendons là à César...), nous ne pouvons que souhaiter que cette collègue gagne...
5. Salarié-e-s sans papier: La solidarité de la Cgt-Educ'Action
Une centaine de salarié-e-s sans papier on occupé ce mardi le centre des impôts Cadei (ils ont été évacués à 19h par les forces de Police... La Cgt-Educ'Action a soutenu cette action et a été présente tout au long de cette journée auprès de ces salarié-es.
Communiqué de l'UD-Cgt
"Le Collectif CGT des Travailleuses et travailleurs sans-papiers s’est mobilisé hier pour faire valoir le droit à la régularisation dans les Alpes Maritimes.
Le Centre des Impôts qui a été choisi est un symbole de l’incohérence des politiques de l’immigration. En effet, parmi ces travailleurs « clandestins » malgré eux,  bon nombre cotise et paie des impôts.
Ces salarié-e-s souvent exploité-e-s vivent et travaillent en France depuis plusieurs années, ils et elles sont condamné-e-s à se cacher comme des délinquants et cette situation est inacceptable.
 Les Alpes Maritimes figurent parmi les départements où le patronat exploite beaucoup de ces travailleurs sans leur reconnaître les droits fondamentaux. La Préfecture 06 a toujours nié la présence de ces salariés et le rôle qu’ils jouent dans l’économie locale, alors que des secteurs tels le bâtiment, la restauration, le nettoyage ont un recours régulier à cette main d’œuvre.
L’expulsion sournoise exigée hier après 19h traduit un manque de volonté pour la mise en place d’un dialogue social réaliste et constructif.
L’absence de courage politique pour assumer cette situation semble perdurer.
Des assemblées générales auront lieu dès aujourd’hui avec les différents collectifs locaux CGT pour décider des suites du mouvement et amplifier la mobilisation. (Déclarations à venir.)
La CGT appelle l’ensemble des syndicats, partis politiques progressistes et associations à se rassembler pour exiger la régularisation de ces « esclaves modernes ». Ensemble, nous pouvons obtenir :
-         La régularisation des Travailleurs-ses du département
-         Un traitement égal pour l’ensemble des étrangers sans discrimination d’origine
-         Des mesures adaptées aux situations particulières dont sont victimes les « sans papiers » (travail non déclaré, saisonniers,…)
L’ensemble des forces CGT réaffirme son soutien et sa détermination aux côtés de tous les sans papiers et appelle à grandir le mouvement.
Et vous!

Au 13 novembre 42792 nouveaux adhérents à la Cgt pour 2009... Objectif 45000!!! Et si vous adhériez! Pour adhérer en ligne:  http://sden1d06.free.fr/Formulai/Adh.html

A noter que le Sden-Cgt 06 verra cette année (6° année de progression) progresser ses adhérent-e-s de près de 10%...