Accepter plus d’une heure supplémentaire (HSA) c’est :

• contribuer à supprimer des postes
  (3500 emplois convertis en 3500 x 18 = 63 000 HSA à la rentrée 2008)
• se résigner à la stagnation de nos traitements indiciaires
  augmentation cette année : + 0,5 % en mars, +0,3% en octobre, c’est tout !
  salaire d’un certifié débutant = 1,2 SMIC

Accepter des HSA : c’est travailler plus, pour virer des collègues tout en gagnant des « clopinettes » !

La revalorisation de la fonction enseignante débouche sur le "travailler plus" à coup d’heures supplémentaires avec plus d’élèves, sur l’individualisation des parcours professionnels avec survalorisation du "mérite".

L’efficacité pédagogique et éducative, donc sociale, passe alors aux oubliettes, au profit d’une augmentation de rentabilité économique et de productivité à court terme. C’est privilégier le quantitatif au qualitatif !

Ces formes de travail supplémentaires (HSA*/HSE**), sous payées, justifient les suppressions massives d’emplois (-13 500 en 2009).

Depuis des années, la CGT-Éduc’action dénonce le mode de calcul de ces heures dans l’Éducation nationale. Une heure supplémentaire année* (HSA) est moins payée qu’une heure inclue dans le service. Aujourd’hui encore, le ministre privilégie l’heure supplémentaire effective** (HSE), plus économique.

La détaxation (exonération d’impôt sur le revenu et de charges salariales et patronales) des heures supplémentaires peut séduire, mais en tant qu’agent de l’État, nous savons qu’une diminution d’impôts conduira inexorablement à une stagnation de nos rémunérations et à une régression de l’emploi public.

Il ne s’agit pas d’une mesure salariale. Cela ne peut répondre aux attentes collectives d’augmentation du pouvoir d’achat !

Téléchargez le document complet de la CGT Educ’Action sur les heures supp