Déclaration préalable de la Cgt-Educ'Action CTPD du 22 mars 2010

Monsieur l'Inspecteur d'Académie

Suite au Groupe de Travail du 18 mars, un document préparatoire avec vos propositions pour ce CTPD nous est parvenu. Ce document est la conséquence directe de la politique ministérielle menée, politique qui vise à démanteler le Service Public d'Education:

·       Restrictions de postes avec pour conséquence une dotation négative pour les Alpes Maritimes,

·       Réforme des IUFM qui a amené avec la suppression des PE2 à la suppression de fait de plus de 15 postes pour compenser les décharges, justifiées au demeurant, des écoles à 4 classes.

·       Fléchage massif en langue vivante en raison de l'impossibilité d'organiser des formations à la hauteur des besoins, dont, cerise sur le gâteau 3 postes fléchés en Allemand imposés par le Rectorat.

·       La balance entre les ouvertures proposées et les fermetures et blocages est catastrophique.

·       A cela s'ajoute une lourde ponction pour les décharges de directions.

·       Pour la 1° fois depuis des années les écoles situées dans les quartiers difficiles verront globalement leurs moyens diminuer.

·       Les postes G continuent à payer la facture (-2)

·       Des écoles sont touchées pour la 2° année consécutive par une fermeture déstabilisant les équipes.

Aux conséquences pédagogiques de ces suppressions va se rajouter pour nos jeunes collègues sans poste actuellement une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail puisque la réforme des IUFM va vous amener de fait à bloquer pour les mouvements à titre provisoire des postes qu'ils pouvaient espérer obtenir.

La rentrée s'annonce difficile, et la Cgt-Educ'Action ne peut que condamner cette politique.

Nous continuerons à revendiquer pour l'Education Nationale des moyens à la hauteur de ses missions de service public et clairement répartis en fonction des besoins des écoles et non plus des politiques de restriction budgétaire.

D'ailleurs, si de nombreux enseignants seront en grève le 23 mars, c'est autant dans le cadre de revendications sur l'emploi, les salaires et la retraite que pour réclamer des conditions de travail correctes et pour défendre le service public d'éducation.