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Compte rendu de la CAPD du 17 mai

vendredi 17 mai 2019.
 
Compte rendu de la CAPD du 17 mai
Un commentaire, une question une adresse mail 1degre06@cgteducactionnice.org
Vos élu-e-s de la CGT Educ’action vous ont représentés-e-s lors de la CAPD qui s’est tenue le vendredi 17 mai. Au programme, les départs en stage MIN, les congés de formation professionnels mais surtout l’occasion, avec les questions diverses posées par la CGT Educ’action, de tenter d’avoir quelques réponses sur le fiasco qu’est en train de devenir le mouvement 1er degré version Blanquer.

Les stages MIN (stages ASH, modules d’initiatives nationales):

Ces stages sont organisés soit dans le cadre de la formation continue des enseignant-e-s spécialisé-e-s, soit pour compléter la formation initiale des collègues ayant passé le CAPPEI. Le 14 mai, un groupe de travail s’était déjà tenu, durant lequel la CGT vous a représentés-e-s. La CAPD n’a fait qu’entériner les résultats de ce groupe de travail.

Au final, 10 départs, et en réalité 8 puisque deux d’entre eux ne font que « remplacer » des modules de formations CAPPEI. C’est mieux que l’an dernier, mais reste largement insuffisant pour la quarantaine de demandes. Il est également regrettable que les possibilités de demandes de formation soient limitées par les choix départementaux et que d’autres stages ne soient pas ouverts en fonction des besoins exprimés par les collègues.

A noter également, et cela n’était pas prévu au départ, que les candidat-e-s qui avaient déjà obtenu un stage ces 3 dernières années ont vu leurs demandes rejetés sur décision de l’IA. Cela n’était pas précisé sur la circulaire mais devrait être indiqué l’an prochain…

Les congés de formation professionnels :

Suite au groupe de travail tenu le 28 mars, la CAPD a entériné les demandes de congés de formation professionnelle. 108 demandes, pour 114 mois à répartir, soit un ratio d’1,05 mois par collègue si tout le monde était pris… peut mieux faire indubitablement. Cela n’est pas sans conséquence sur des collègues qui se retrouvent de facto dans une situation de blocage dès qu’il s’agit de reconversion professionnelle : refus des disponibilités, temps partiels rejetés, congés de formation réduits…
Comme chaque année les demandes sont séparés en 3 groupes.

  • Niveau 3 (diplômes niveau 3 à 5 – CAP, DUT etc. et formation non diplômante) :
  • 40 demandes, 5 départs (dernier pris, barème 39)
  • Niveau 2 (Licence, Master 1) :
  • 37 demandes, 4 départs (Dernier pris barème 32)
  • Niveau 1 (Master 2 et plus) 31 demandes, 3 départs (dernier pris barème 31)
A noter pour les collègues que les demandes consécutives font partie intégrante du barème… étant donné le maigre nombre de mois accordés on ne peut que conseiller de s’y prendre tôt.
Que ce soit pour les stages MIN ou les CFP, la CGT Educ’action a prévenu par mail les collègues concernés.
 Vint ensuite le moment des questions diverses posées par la CGT Educ’action sur les retards du mouvement et leurs conséquences.
Les réponses apportées ne sont malheureusement pas réjouissantes.
Il est actuellement impossible de fixer un calendrier pour les opérations du mouvement.
L'application, lancée sans concertation et rapidement par un ministère qui démontre une fois de plus toute l'étendue de son incompétence, ne fonctionne toujours pas malgré sa livraison déjà très retardée ce mercredi 15 mai.
Les barèmes ne peuvent pour le moment pas y être rentrés et le codage des priorités ressort "buggué" ce qui provoque des annulations de vœux. Impossible donc de faire tourner la machine et il n'y a pour le moment pas de correctif. La seule chose qui fonctionne, et encore il va falloir attendre les vérifications croisées avec les collègues pour contrôler que toutes les demandes ont bien été validées correctement, d’où notre demande d’obtenir la liste des vœux… cela nous a été refusé… Espérons qu’une fois que les correctifs fonctionneront nous ne nous apercevrons pas que certains vœux voire mouvements n’ont pas été entrés en machine…

Les opérations sont tellement retardées, qu'il en devient même envisageable pour l’administration de nommer les personnels fin juin, début juillet voire au début des congés estivaux.
L'école de la bienveillance, tant vantée par notre ministre se transforme en école du mépris : pour les enseignant-e-s qui sont en attente, pour nos collègues des services de la DSDEN qui n’y sont pour rien dans ce fiasco et se retrouvent avec une charge de travail démesurée et enfin pour les parents et élèves qui quoiqu'il en soit paieront les conséquences de cette rentrée non préparée par le ministère.

Cela n'est pas sans poser de problème à la fois pour la répartition des classes, la nomination des PFSE, les commandes et la formation des nouveaux-elles directeurs-rices qui risquent de se retrouver sans formation initiale (rappelons qu'ils-elles ont le droit à 3 semaines). Initialement prévue la première semaine de juin, la formation initiale a été reportée au 17 juin… et dans l’hypothèse où le logiciel ne fonctionnerait toujours pas la formation initiale sera peut-être reportée du coup en septembre à une période où les sollicitations sont nombreuses.

Espérons seulement que le ministre soit de son côté muté tant il aura montré toute l'étendue de son absence de gestion de son ministère, lui qui par ailleurs tente de museler les enseignant-e-s et de leur faire la leçon sur l'apprentissage de la lecture ou de la grammaire.

A quand le guide orange de la bonne gestion et de la bienveillance envers les enseignant-e-s?

L’article 1 de la loi Blanquer n’interdisant pour le moment pas encore l’ironie la CGT Educ’action ne peut que louer la compétence, la bienveillance, l’écoute et l’amour du Service Public de notre ministre.