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La lettre Internet n°487 du 8 juin 2012

vendredi 8 juin 2012.
 

"Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent" Lucie Aubrac


1. Groupe de travail mouvement (interims de direction, délégations...)
Le Groupe de travail s'est réuni ce jeudi jusqu'à 19h... Il est terminé. Pas de groupe de travail ce vendredi. La Cgt-Educ'Action a prévenu à la fin du groupe de travail les collègues dont nous avions les coordonnées.
Prochaine étape la semaine prochaine avec la "confection" des postes qui seront mis au mouvement des TRS.
2. Compte rendu de l'audience auprès du nouveau Ministre de l'Education Nationale

La Cgt-Educ'Action a été reçue par le nouveau Ministre de l'Education Nationale le mardi 6 juin.

Délégation Cgt
: Richard Béraud Secrétaire général de la FERC Cgt, Patrick Désiré Secrétaire général de la Cgt Educ'Action, Philippe Legrand Secrétaire général du Sneip Cgt, Nadine Castellani, Yvon Guesnier, Magali Giorgetti, Secrétaires nationaux de la Cgt Educ'Action.

Pour le ministère de l'Éducation nationale : Vincent Peillon Ministre de l'Education Nationale, Georges Pau Langevin Ministre déléguée, Bruno Julliard, Pierre-Yves Duwoye, Jean-Paul Delahaye, Bernard Lejeune.

Vincent Peillon considère que l'état de l'école actuelle est l'héritage de la politique Sarkozy dont il n'est pas comptable. Il estime que la situation de l'école sera bien prise en compte dans le collectif budgétaire qui sera voté cet été.
Lors de cette première rencontre avec la CGT, Vincent Peillon a indiqué qu'il souhaitait distinguer deux temps, les mesures d'urgence qui devront être appliquées à la rentrée 2012, la réflexion et le dialogue à long terme. Une loi de programmation et d'orientation est prévue en automne.
Un processus de concertation va commencer dès cet été.
En ce qui concerne les mesures d'urgence :

Sur les relations sociales : la CGT Educ’action considère qu'il est indispensable de donner des signes clairs de rupture avec la politique menée par Luc Chatel.
  • Nous avons indiqué au ministre que nous considérons que le service minimum d'accueil imposé par Xavier Darcos constitue une atteinte au droit de grève et que nous souhaitons qu'il revienne au plus vite sur cette disposition.
  • Nous avons également exprimé notre souhait que le jour de carence imposé au personnel par le précédent pouvoir ne soit pas appliqué.
  • Nous avons demandé que le dispositif ECLAIR soit stoppé, car il correspond à un renoncement à l'éducation prioritaire avec l'abandon d'un cadrage national et l'autonomie des établissements.
Sur ces 3 points précis, le ministre n'a pris aucun engagement, considérant qu'il ne s'agit pas d'urgences pour les personnels.

Sur la formation continue : Luc Chatel a mis en place un processus de privatisation des Greta.
  • La CGT Educ’action a rappelé l'exigence de l'intersyndicale de mettre en place un moratoire pour arrêter le processus de transformation en GIP au 1er janvier 2013.
  • Le ministre s'est dit prêt à rediscuter du dossier, mais a refusé de mettre en place un moratoire.
  • Il a précisé qu'il ne souhaitait pas revenir sur le cadre législatif, mais qu'il voulait donner plus de garanties aux personnels.
Il s'agit d'un très mauvais signal donné aux personnels qui sont toujours mobilisés pour s'opposer à cette transformation menée quasiment sans concertation.

Sur la formation des enseignants :
le ministre a rappelé qu'il n'était pas responsable de la préparation de la rentrée 2012. Il considère néanmoins qu'il est nécessaire de diminuer les obligations de service des stagiaires dès cette rentrée, pour commencer à améliorer la formation des enseignants il a annoncé que les stagiaires auraient une décharge de service de 3 h à la rentrée 2012.
Nous considérons que cette mesure transitoire est insuffisante pour permettre aux jeunes collègues d'entrer correctement dans le métier en bénéficiant d'une formation de qualité.
Le ministère prévoit, de manière transitoire, de faire effectuer les heures de décharges accordées aux stagiaires sous forme d'heures supplémentaires. Il est également prévu d'utiliser des retraités pour remplir des missions de tutorat auprès des stagiaires. Pour lui, ce dispositif correspond à une transmission d'expérience.
Nous avons indiqué au ministre que nous considérions le recours aux retraités comme une mesure inappropriée, même de façon transitoire, et qu'il s'agit d'un bien mauvais signal, sur le plan pédagogique et aussi par rapport au dossier des retraites.
Nous pensons qu'il faut distinguer le premier degré, où dans un certain nombre de départements les moyens de remplacement existent, et le second degré où la situation est plus difficile, mais il est aussi possible de mettre en place des listes complémentaires pour la session 2012 des concours de recrutement de personnel enseignant. Nous avons aussi insisté pour que les collègues stagiaires durant l'année 2011/2012, qui ne seraient pas titularisés, puissent bénéficier a minima d'un renouvellement de stage.
Nous sommes intervenus auprès du ministre pour lui demander d'assouplir certaines exigences qui risquent d'empêcher la titularisation de lauréats motivés, comme le CLES et le C2I. Un courrier a été envoyé au ministre dans ce sens. Ce dernier point sera l'ordre du jour du prochain comité technique ministériel du 20 juin. Le ministre s'est montré attentif à notre demande.
Le ministre s'est engagé à remettre complètement à plat la réforme sur la formation des enseignants dès cet été.

Sur le collectif budgétaire :
la création de 1000 postes dès la rentrée dans le premier degré, y compris sur les RASED, selon des critères établis à partir des taux d'encadrement, des conditions socio-économiques des élèves, du taux de réussite scolaire ne suffira pas pour permettre une rentrée 2012 dans des conditions de travail pour les personnels et d'études pour les élèves correctes.
Nous ne pouvons nous satisfaire de cette annonce au regard des 80 000 postes perdus dans l’Éducation nationale durant le précédent quinquennat.

Sur la précarité :
le ministre a indiqué son souhait de prolonger pour un an les contrats des AVS,EVS qui se terminaient cette année. Cela devrait concerner plusieurs milliers de collègues. Il s'est engagé à ouvrir rapidement des discussions sur le recrutement de ces personnels, leur formation, leur qualification et la certification dont ils pourraient bénéficier.
Nous avons demandé au ministre de s'adresser aux recteurs pour assurer le réemploi de tous les non titulaires en CDD qui étaient en fonction durant l'année scolaire en cours.
Le ministre nous a indiqué qu'il partageait, dans une très large mesure, notre point de vue.
A  la question posée : les personnels de l’Education nationale seront-ils concernés par un acte 3 de la décentralisation ? le ministre a répondu que l'Education nationale avait besoin de tout le personnel pour réformer l'éducation ; tout le personnel restera dans le giron de l’Education nationale et il sera très attentif aux ATSS.
Le ministre a affirmé qu'il n'y avait pas de projet de décentralisation pour l'Éducation nationale, à l'exception des services de l'orientation.
Pour les ATSS, nous avons demandé que des postes de personnel de laboratoire soient réimplantés dans les lycées professionnels et les collèges. Pour les assistants sociaux, les besoins urgents de créations de postes ont été rappelés ; l'exemple de l'académie de Paris est emblématique. Nous avons également demandé que les personnels administratifs, dont les conditions de travail se sont dégradées en raison de l'application du non-remplacement d'un départ à la retraite sur 2, soient également pris en compte.
Le ministre a répondu que l'éducation avait besoin de tout le personnel pour réformer l'Education nationale et qu'il serait attentif aux ATSS.
D'autres dossiers que nous n’avons pas eu le temps d’aborder en séance, comme la carte scolaire, le socle commun, les réformes des 3 voies du lycée, les conditions de travail, la revalorisation du métier d'enseignant seront abordés dès cet été, dans le cadre des concertations qui seront menées pour préparer la loi de programmation.
D’autres points ont été abordés : déroulement de carrière, suivi médical des agents, abandon du schéma directeur des infrastructures et maintien de tous les personnels informaticiens dans tous les services académiques, abandon de la PFR et de l’évaluation professionnelle, de l’horaire annualisé.
La circulaire de rentrée devrait être réécrite, nous serons très attentifs aux nouvelles orientations qu'elle contiendra.

3. Rappel. Mobilisation pour le retour de la Cgt Place St François à Nice

Manifestation lundi 18 juin 12 heures Théâtre de verdure

Depuis 1892, la Bourse du Travail était à disposition des travailleurs des Alpes Maritimes pour organiser collectivement la défense de leurs droits.

Aujourd’hui la mairie s’emploie à expulser la CGT de ses locaux historiques place St François. !

Il ne respecte ainsi, ni les 120 ans d’histoire sociale de notre département, ni les engagements qu’il a pris en 2009.

La CGT appelle à une mobilisation de toutes et tous pour la réintégration de la CGT place Saint François. Cette attaque de la part de Christian ESTROSI et le non-respect de l’engagement écrit qui nous lie, méritent une riposte sur l’ensemble du territoire.

Nous devrons être le plus nombreux possible au rassemblement prévu le

lundi 18 juin devant la Bourse du Travail.

La CGT 06 ne sera pas le bouc émissaire d’une droite aigrie et revancharde ! D’autres maires rêvent déjà d’imiter Estrosi, arrêtons les dès maintenant !

DOCUMENTS A TELECHARGER, IMPRIMER, AFFICHER, DIFFUSER

 TRACT
  4 PAGES
  LETTRE APPELANT A REJOINDRE LE COMITE DE SOUTIEN

FAITES SIGNER LA PETITION :

 PETITION POUR LE RETOUR DE LA CGT A LA BOURSE DU TRAVAIL