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présidentielles...
La fédération
socialiste des Alpes maritimes a invité les acteurs de
l'école (syndicats, associations
professionnelles des RASED, associations de parents
d'élèves ...)
à une rencontre avec Vincent Peillon -en charge de
l'éducation au PS- le mercredi 4 avril 2012
La
CGT Educ'Action 06 s'y est rendue pour porter les revendications des
personnels et poser les questions ci-dessoys. La majeure partie des
points cités ont été
abordés (par nous ou par d'autres participants) et l'on
trouvera facilement les réponses à ces questions
dans les interventions publiques de ce parti.
Nous laissons à chacun le soin de se faire une opinion.
Préambule :
Pour
envisager une transformation de l'école, il faudra
à terme sortir
des cadres qui nous régissent actuellement.
Sortir
du cadre la RGPP et de la LOLF. Et notamment revaloriser les salaires
des enseignant-e-s. (revalorisation indiciaire) De toute
façon vous
n'obtiendrez aucune transformation de l'école sans cette
revalorisation.
Sortir
du cadre imposé par la loi de 2005 et des programmes de
2008. Ce qui
signifie aussi, au niveau européen sortir de la logique de
Lisbonne.
Dans
l'immédiat la CGT Educ'Action demande:
Un
collectif budgétaire et la réouverture de postes
au concours pour à
la rentrée 2012 rétablir les postes
supprimés .
Réouverture
de TOUS les postes RASED fermés pour la rentrée
2012.
Ré
ouverture d'une vraie formation initiale et continue.
Revalorisation
indiciaire des salaires des enseignant-e-s.
ET
DES MESURES QUI NE COUTENT RIEN :
Une
autre circulaire de rentrée 2012.
Abrogation
du décret sur l'évaluation des enseignant-e-s.
Abrogation
du projet d'évaluation dès la grande section.
Moratoire
sur les évaluations nationales.
L'abrogation
du SMA
A
plus long terme
Formation :
Recrutement sur concours après la licence. 2 ans de
formation
profesionnelle en tant que prof stagiaire. Validation d'un MASTER
à
l'issue de cette formation
De
la politique d’Éducation Prioritaire :
Les ECLAIR
réduisent les moyens et installent une concurrence entre
tous.
Une
redéfinition de la place des évaluations
nationales dans le
cursus de l'élève et le fonctionnement de
l'école. A part
stigmatiser les élèves et les enseignant-e-s,
elles ne servent à
rien. Redéfinir la place de ces évaluations
qui ? Comment ?
La
question de la direction
d'école. Une
augmentation des
décharges.
Supprimer
la précarité dans l'EN :
Vacataires, AVSI (un métier est
à créer. Recrutement statutaire), Aide
administrative à la
direction d'école (Le métier et le statut
existent.)
Suppression
de l' Aide personnalisée et des stages de remise
à niveau qui ne
servent à rien et sont très coûteux.
Rythmes
scolaires : à
réfléchir dans le cadre de plus de
maître-sse-s
que de classes et d'une séparation du temps de
l'élève de celui de
l'enseignant-e.