Le ministère a désormais précisé l’architecture totale de sa réforme du recrutement et de la formation des enseignants. L’ensemble des craintes qu’avait exprimé la CGT se confirme : sélection sociale, disparition des IUFM, disparition totale d’une réelle formation, utilisation des stagiaires pour supprimer des postes… La masterisation du recrutement
cumule tous les défauts.
Pour autant, l’heure n’est pas à la résignation : l’annonce concrète de la manière dont seront accueillis les stagiaires suscite indignation des formateurs, des personnels et des parents d’élèves. Certains centres IUFM sont toujours mobilisés !
La CGT ne baisse pas les bras. Elle reste aux côtés des personnels et des étudiants, pour dénoncer cette réforme catastrophique et pour susciter
de nouvelles mobilisations autour de propositions alternatives.
La CGT Educ’action refuse une masterisation des
concours, facteur d’injustices sociales, qui imposera
aux étudiants issus de milieux modestes deux années
d’études supplémentaires sans réels moyens pour vivre
avec, au mieux, des gratifications et des bourses en
nombre limité.
Pas de statu quo pour autant !
Au contraire, nous défendons l’idée d’un concours
après la licence, puis d’une formation en deux ans
payée en tant que fonctionnaire stagiaire et débouchant
sur un master.
Une masterisation de la formation garantissant
une démocratisation des recrutements... OUI !